Bonsoir à toutes et tous, merci beaucoup d'être là et à l'heure, je propose qu'on attende encore quelques minutes parce qu'il y a encore des personnes qui sont en train d'arriver, et puis nous attendons les personnes les plus attendues de cette réunion : l'équipe de Smovengo qui est en route mais qui est en train de décoller des autocollants … toute la journée, et donc voilà, ils nous annoncent leur arrivée dans cinq minutes, donc on va démarrer une fois qu'ils sont là.
Bien. Bonsoir à toutes et tous donc rebonsoir pour les personnes qui étaient là il y a deux minutes. Merci d'être là pour cette deuxième réunion du Comité des Usagers de Vélib’ Métropole, on avait fait une première réunion il y a quelques mois, il y a trois mois, où on avait fait une présentation globale du fonctionnement du service du point de vue du Syndicat.
Il y a un acteur nouveau qu'on a convié ce soir et qui est très important, et je laisserai les personnes se présenter puisqu'il s'agit de Smovengo, qui est l'exploitant du service.
Je veux juste vous dire quelques mots sur la façon dont on a fonctionné pour préparer cette réunion, dont va se passer la réunion, et puis un peu les perspectives.
On avait pris l'habitude depuis trois ans de demander aux usagers, à l'ensemble
des usagers, d'apporter des contributions, des questions sur le fonctionnement du service, pour
nourrir aussi les réflexions du Comité des Usagers avec l'expérience, les idées des uns et des
autres, et donc c'est un premier document qui a été constitué, qui s'appelle Contribution des
Usagers
, et ensuite il a été demandé à Smovengo de répondre de façon précise sur les différentes
questions qui ont été posées par les usagers, et puis le syndicat lui-même a fait une réponse sur
les différentes questions.
Ces documents, on les a diffusés en ligne avant-hier, et donc j'espère que vous avez pu en prendre connaissance, vous pouvez les trouver sur le site du Syndicat et sur Twitter, voilà, et ils ont été envoyés à l'ensemble des usagers donc vous les avez dans votre boîte mail.
L'objectif c'est pas forcément de revenir en détail sur les différentes réponses qui ont été apportées ; évidemment si vous avez des questions par rapport au … si vous trouvez que les questions qui ont été posées, les réponses ne sont pas suffisamment complètes, ou que vous avez des observations à faire, évidemment on est là pour en discuter, mais ce qu'on voulait vous proposer pour ce soir c'est de faire une présentation par Smovengo des moyens qui sont mis en œuvre pour l'exploitation du service, voilà, pour que vous compreniez bien comment fonctionne le service.
Il y a une idée qui avait été amenée la dernière fois : il y a quelqu'un qui était intervenu en disant, ben on est nombreux, ce serait bien qu'on puisse fonctionner, peut-être avec des ateliers participatifs, avec un format dans lequel on est moins dans des prises de parole successives, l'idée n'est pas perdue, mais on se disait que pour ce coup-ci, ce serait peut-être mieux d'avoir cette présentation de cette façon-là, et que pour la prochaine réunion qui aura lieu à la rentrée, on va réfléchir à un format de cette nature-là, pour aller un petit peu plus loin dans les réflexions avec les uns et les autres, les équipes de Smovengo et les équipes du syndicat.
Voilà, je vous propose … alors, je ne vous propose pas de faire un tour de présentation chacun, parce qu'on est nombreux, mais ce que je vous demande c'est que lorsque vous allez prendre la parole tout à l'heure, et je vous invite à le faire, évidemment, que vous puissiez simplement dire qui vous êtes, quoi, enfin vous présenter et puis dire de quelle commune vous êtes, dans quelle commune vous habitez, ou quelle expérience vous avez du service.
Voilà, moi pour ma part je suis Sylvain Raifaud, je suis président du Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole depuis octobre 2020, et je suis conseiller de Paris du 10ème arrondissement.
Et je te laisse te présenter, je vous propose que l'équipe du Syndicat, et évidemment l'équipe de Smovengo, se présente à vous.
(Cher patrice.)
Patrice Pattée donc vice-président de ce syndicat et par ailleurs adjoint au maire de la ville de Sceaux, donc en banlieue sud, peut-être probablement connaissez vous cette ville, qui compte aujourd'hui quatre stations Vélib’.
Thierry Pereira je suis directeur technique du Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole en fait.
Fatima Ulrich, je suis chargée des relations extérieures et de la RSE, et je suis chargé en particulier du Comité des Usagers, voilà, je suis votre interlocutrice, et de l'autre côté, nous avons Pierre.
Merci beaucoup, eh bien je passe la parole à Stéphane Volant, président de Smovengo, pour se présenter, présenter son équipe
Merci beaucoup, alors attendez, je vais juste me déplacer, je ne sais pas d'un [??], mais moi j'ai besoin de voir les gens dans les yeux comme vous pouvez le faire, président, donc comme je vais me présenter à vous je préfère vous voir, pardon je vous tourne le dos mais c'est bien la première fois, vous l'aurez noté.
Bonjour, je suis Stéphane Volant, je suis le président de Smovengo, et j'ai le plaisir d'être accompagné par quatre collègues, dont deux responsables de la qualité client …
(C'est comme ça qu'on dit, Karine ?)
Voilà …
Donc, Karine et Sandrine s'occupent au quotidien des clients, des usagers, des usagers clients, des utilisateurs, des abonnés.
Stéphane Puccini est la star du jour, parce que c'est lui qui s'occupe de l'opérationnel, et donc c'est lui qui, avec ses équipes, ou plutôt ses équipes et lui, sont en train de décoller les autocollants dégueulasses, pas au sens saleté, si, aussi au sens saleté, mais qui recouvrent nos garde-boues, dégueulasses sur le fond, je comprends pas qu'en république aujourd'hui en 2023 on puisse encore dire autant de conneries, mais par ailleurs aussi dégueulasses sur la forme, c'est à dire que c'est un papier extrêmement fin, avec une colle extrêmement résistante, et donc pour les enlever, c'est une croix, alors tu étais déjà sur le podium la dernière fois, tu l'es depuis ce matin de nouveau avec tes équipes, il vous en dira un mot mais, c'est vraiment le héros du jour et ça mérite vraiment votre attention.
Il vous dira comment on entretient la flotte, y compris en période de crise, et nous sommes, de ce point de vue-là en période de crise, et puis Nicolas Boutaud qui est le directeur du marketing et de la Com', qui est là d'habitude et que vous verrez régulièrement en même temps que le directeur général de Smovengo, qui s'appelle Jacques Greiveldinger, qui d'habitude est ici, et que je crois que vous avez déjà rencontré au moins une fois, et qui normalement est là avec son équipe, je le remplace au pied levé, parce qu'il lui arrive de prendre des vacances, et c'est sa semaine de vacances.
Voilà.
Et de façon très particulière je vous dis juste un mot de l'organigramme de Smovengo.
C'est une boîte bizarre, je vous dirai pourquoi, mais il y a un directeur général et un président. Le directeur général, pour faire court, il a des équipes et des usagers ou des utilisateurs ; moi, j'ai des actionnaires, et nous partageons en commun des usagers et des utilisateurs.
C'est la partition des choses, et donc je vous dirai peut-être de façon un peu
stratégique comment on voit le service, et je vous disais que que Smovengo était une boîte
particulière parce que si nous n'étions pas une boîte comme les autres, nous ne serions pas aussi
militants sur les mobilités actives, pas le mode mobilité douce parce qu'on est plutôt actif
que douce
, on ne serait pas aussi militant et on ne serait pas extrêmement fiers aujourd'hui
d'avoir un service qui est le premier service du monde de façon très très claire, donc en France on
aime, je bossais à la SNCF pendant 20 ans, donc je sais qu'on adore détester ce qui fonctionne, et
donc on aime détester Smovengo.
J'ai pas doutes, mais de temps en temps il faut rendre à César ce qui appartient à Jules, et qu'on le veuille ou non, c'est le premier service du monde, le deuxième étant New York, qui a autant de vélos que nous, mais qui fait deux fois moins de courses, et qui s'apprête pourtant à doubler son service, parce qu'il considère que faisant deux fois moins de courses avec le même nombre de vélos, leurs vélos sont déjà en surutilisation, en surchauffe, et on y reviendra, parce que la qualité du service est une partie des choses que vous reprochez au service, et est liée justement à la surutilisation, c'est ce que d'autres pourraient appeler la rançon de la gloire.
Mais on n'est pas une entreprise comme les autres, aussi, parce que, si nous n'étions qu'une entreprise comme les autres, nous ferions des bénéfices, et ces bénéfices, nous les partagerions en trois.
D'abord, comme souvent, les actionnaires se servent les premiers. Ensuite ils paient leurs collaborateurs, éventuellement ils les augmentent, et enfin ils investissent dans le service. Normalement, c'est la règle.
Chacune et chacun d'entre vous sait que cette règle n'est pas toujours respectée, parce que parfois il arrive que la part qui revient aux uns et aux autres n'est pas forcément égale, ou même disparaît.
Chez Smovengo, et je suis chargé de la relation avec les actionnaires, nous ne remontons pas de dividendes, et tout ce que nous gagnons, nous le mettons, soit dans le service en investissement, et nous venons d'investir à peu près 20 millions pour acheter un peu plus de 11 000 vélos afin de satisfaire une demande faite par le SAVM, demande justifiée par le SAVM de faire le plein du service, on y reviendra, pour acheter 10 000 vélos, et donc dépenser à peu près 20 millions d'euros.
10 000 vélos, ça veut dire 3 000 vélos de plus sur le service, et faire le plein de 21 000, 21 500, je sais pas, les calculs, la police et les organisateurs, on verra à ce moment-là, mais en tout cas, il y aura le plein de Vélib’s en 2024, si tout va bien.
Et le reste, au-delà des investissements, c'est évidemment soutenir nos collaborateurs, qui, je vous encourage à venir un jour, les portes vous sont ouvertes de nos ateliers, et cher président, vous venez souvent mais nos amis sont invités s'ils le souhaitent, à l'occasion d'un …
(Vous êtes des …)
(Il y a déjà une date ?)
(Ben voyez, je ne le savais pas.)
En tout cas, venez, vous verrez à quel point il font un boulot formidable.
Moi ce que je voulais vous dire, avant de passer la parole à mes collègues, c'est la chose suivante : Vélib’, il y a quelques années, a été une intuition absolument géniale. Personne n'y croyait, Paris était probablement la première ville du monde a créer un service de vélo partagé en station.
Ce n'était que Paris, et ce n'étaient que des vélos mécaniques ; musculaires.
Quelques années plus tard, un nouvel opérateur est arrivé, Smovengo, sur la base d'un nouvel appel d'offres, où là ce n'était plus simplement Paris, mais également les villes de la Métropole, et ce n'étaient plus simplement des VLS, mais aussi des VAE, des vélos à assistance électrique.
Ça a complètement chamboulé le problème.
En parallèle, la ville a décidé, avec certaines villes de la Métropole, de construire, et elle avait raison, un paquet de pistes cyclables, qui sont venues encourager les utilisateurs de Vélib’ à l'utiliser davantage.
En même temps, la Covid est passée par là, il s'est mis à faire de plus en plus chaud, et aujourd'hui, le service est un succès, on est là pour se dire les choses, donc vous allez probablement me dire qu'il y a des tas de trucs qui vont pas, et qui méritent d'être améliorés, et vous verrez que mes collègues ne sont pas dans le déni, donc on voit bien tout ça, et on a une énorme envie de résoudre le problème.
Il n'en demeure pas moins que, aujourd'hui, avec une flotte de 20 000 vélos, nous faisons, je parle sous ton contrôle, Nicolas, une centaine de milliers de courses par jour, 90 000 …
(Ben là en ce moment, on fait 180 … 190 000)
… 190 000 courses par jour, avec combien d'utilisateurs différents chaque jour ? 100 000 ? 90 000 ? Voilà, et 400 000 abonnés.
20 000 vélos, 400 000 abonnés.
Je vous dis ça parce que, je ne veux pas vous abreuver de chiffres, mais ça veut dire que, si 10 % des seuls abonnés réclamaient un vélo aux heures de pointe, vous voyez bien qu'aujourd'hui la flotte n'est pas suffisante ; quand je dis c'est la flotte de vélos, le nombre de bornettes et le nombre de stations ne sont pas suffisantes pour satisfaire cette demande, qu'on a un problème d'explosion de la demande, et pour le moment d'une offre qui reste encore extrêmement concentrée.
Ce qui veut dire que nos vélos, et vous reviendrez probablement, le président Raifaud vous en parlera, sur un audit qui vient d'être fait, et qui met de l'eau au moulin de notre réflexion, nos vélos, et l'audit vient de le constater, qui sont vendus peu ou prou pour entre 4 et 7 utilisations par jour, 4 ou 7 utilisations par jour, tangentent parfois la vingtaine d'utilisations par jour.
Il est clair que, quand un vélo qui est vendu pour 7 utilisations est utilisé 20 fois, je parle sous votre contrôle, Stéphane, il est clair évidemment que le vélo il est à bout.
Sa batterie a pas le temps de se recharger, ses freins sont pas terribles, ses pneus sont moyens, l'état de la selle est bof, bref je vous passe ces détails que vous connaissez par cœur et qui pourrissent l'image du système et pourrissent probablement votre vie d'utilisateur.
En tout cas, on a un contrat dont on est très très fiers, parce que c'était pas gagné, parce que les débuts ont été difficiles, pour mille raisons que j'ignore et sur lesquelles je ne reviendrai pas parce que je n'étais pas président de Smovengo au moment du passage du premier opérateur au second.
Ce que je peux dire qu'aujourd'hui c'est que d'abord nous avons des relations apaisées avec le SAVM ; constructif, constructif : le SAVM est un interlocuteur délicat, difficile, qui relève au, je le regarde pas trop parce que je pense qu'il doit se reconnaître dans ce, dans ce, dans ce tableau exigeant, mais il a raison de l'être, il a raison de l'être, nous ne sommes pas au rendez-vous de toutes les promesses.
Et nous avons plein d'explications, plein de justifications, on y viendra, nous avons plein de projets également pour essayer d'arranger le job et le service, pour l'améliorer, mais il est clair que je ne vous promettrai pas le grand soir demain, parce que même avec 3 000 vélos de plus, même avec 21 000 vélos disponibles chaque jour, et quand bien même on en aurait 25 000, que de toutes façons, avec le nombre de clients qui augmente chaque semaine, pour tangenter les 400 000, faites le ratio vous mêmes, on génère de la frustration.
C'est pas pour autant qu'il faut pas s'attaquer au problème, mais moi je vise une plus grande ambition pour Vélib’, c'est mon rôle que d'adresser une stratégie, je suis évidemment dépendant pour ça de mon donneur d'ordres, du SAVM, des villes qui sont membres du SAVM, et qui doivent m'accompagner, si elles le souhaitent, si elles le peuvent, parce que tout ça n'est pas gratuit.
Et donc il y a des priorités qu'il ne m'appartient pas de définir, mais en tout cas, si elles le peuvent et si elles le veulent, partageront peut-être avec moi une grande ambition d'un Vélib’ avec encore plus de vélos, encore plus de stations, des stations peut-être mieux réparties, plus de bornettes à certains endroits, on a un plan sur 1500 bornettes qui va arriver, et donc il faut que, c'est un grand tous ensemble, que je vous propose, auxquel je vous propose de participer.
J'ai l'impression … moi on m'a vendu cette réunion comme le parlement de Vélib’, donc je sais pas s'il y a une gauche ici, s'il y a une droite, s'il y a des insoumis et des conservateurs, s'il y a des scrogneugneux qui vont m'engueuler et et des moutons qui vont rien dire et rien faire.
En tout cas, je vous dois des comptes, et merci, cher Sylvain de m'avoir invité à cette réunion, et je laisse la parole à Nicolas ou à mes collègues, on fait le tour de table, je suis pas sûr qu'il faille rentrer dans le détail des documents qu'on vous a présentés, puisque comme l'a dit le président Raifaud, ils sont dans votre dossier.
Donc normalement ils sont connus, où vous pourrez les lire, et le plus vite on sera aux questions et aux réponses, le mieux en tout cas, moi, j'aurai l'impression d'avoir fait le job, et d'avoir fait moisson de ce qui remonte régulièrement au service client.
Il paraît que le service s'améliore, mais quand je le dis on ne me croit pas, donc vous avez probablement des élans de sincérité, et en tout cas rien n'est parfait, je vous promets pas le grand soir, mais je vous promets vraiment que quand on se compare on se rassure, et encore une fois le numéro 2 s'appelle New York, autant de vélos, deux fois moins d'utilisateurs, et ils vont doubler la flotte.
C'est quelque chose qu'il faut qu'on ait en tête, alors évidemment je vois certains qui disent, mais nous on s'en fout on n'est pas à New York, donc on est à Paris, ok, très bien, comparaison n'est pas raison, mais regardons quand même ce qui se fait ailleurs, et moi j'aimerais beaucoup qu'on reste sur le podium de tête, et que dans le contexte constructif qui est le nôtre, on arrive à améliorer ce qui va pas et à capitaliser sur ce qui va bien.
Voilà, pardon, j'ai été sans doute un peu trop bavard dans cette introduction, mais je voulais vous dire un mot avant de passer la parole à mes collègues, ou de vous passer la parole, sous le contrôle du président de séance.
Merci beaucoup monsieur Volant.
Ce que je propose c'est qu'on déroule quand même ce qui a été préparé par les équipes de Smovengo, parce que je pense que c'est important quand même de pouvoir fixer un certain nombre d'éléments sur le fonctionnement du service, je pense qu'on comprendra mieux quand même, malgré la clarté de votre explication, si on peut passer en revue ce qui a été préparé jusque-là.
Je sais pas qui prend la parole sur ces questions.
Non. Enfin, ce que j'ai proposé, c'est qu'on fait pas le tour de table des usagers, parce que vous êtes très nombreux, mais du coup chacun prend la parole, ce qui peut se présenter c'est bien, voilà, mais on va aller directement sur la présentation, et puis les questions qui sont ouvertes très rapidement.
Allons-y.
Bon, ça on va le faire rapidement, vous le savez, contrat de 15 ans jusqu'au 31 décembre 2032, les missions de Smovengo, c'est l'installation, la mise en service des stations, régulation et maintenance du parc, communication marketing, événements, relation client, facturation, tout cela bien évidemment pour le compte du SAVM, et puis le développement, système informatique, et puis le suivi du vélo, etc, service technique.
La rémunération de Smovengo, ça vous le savez probablement, c'est une partie fixe et un intéressement aux recettes, puisque les recettes, nous les collectons pour le compte du SAVM, ce qui fait partie des réponses d'ailleurs que les SAVM a apporté.
Et voilà, je pense qu'on peut avancer, parce que ça tout le monde le sait, on est sur un territoire de 450 km², et il y a 40 % de vélos électriques aujourd'hui.
Voilà, des stations en construction, il y en a toujours, on en est à 1 462 stations actuellement mises en service, on poursuit les développements hors Paris, et comme mentionné tout à l'heure, effectivement par Stéphane Volant, il y a aujourd'hui 1 500 bornettes supplémentaires qui doivent être commandées prochainement pour pouvoir en partie compenser justement la pression sur les stations à l'intérieur de Paris.
Il semble qu'il y a 75 stations … non, une centaine de stations concernées, c'est ça, et ça fait une quinzaine de diapasons supplémentaires sur les stations qui sont le plus soumises à la pression, et ce qui va nous permettre de bien améliorer le système je pense.
Mais c'est bon.
Alors on arrive sur Smovengo, son équipe, son engagement, on a près de 500 collaborateurs dédiés au service Vélib’ Métropole …
(Tiens vas-y, tu vas en parler un petit peu … les ateliers et le terrain.)
Alors grosso modo, 500 personnes qui travaillent pour le service Smovengo, on a sur l'exploitation toujours les personnes que vous voyez sur le terrain pour réparer les vélos en mécanicien itinérant, ils sont, alors, de l'ordre de 200.
N'oubliez pas que nous travaillons 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, évidemment, pour les nuisances sonores on ne va pas faire de la maintenance itinérante la nuit, donc elle est vraiment concentrée en journée, sur les ateliers qu'on a sur Villeneuve-la-Garenne et à Alfortville, on a 200 collaborateurs concernés sur le sujet et je vous montrerai un peu plus dans le détail sur les différentes sectorisations qui s'effectuent dans les dépôts.
Et toutes les fonctions support qui sont dans dans les bureaux, mais qui ne sont pas si nombreuses que ça, parce que avant tout ce sont des opérationnels, et le service de relation clientèle, bien évidemment
Peut-être si on passe au slide suivant parce que justement là ça explique un petit peu mieux les actions terrains qui sont faites par les opérations, grosso modo vous avez, un jour normal, à peu près 1000 vélos réparés, par jour.
En ce moment c'est plus que ça, puisque la semaine dernière par exemple, il y a eu 9 200 vélos réparés, donc il y en avait 4 200 qui étaient réparés dans les ateliers, ça veut dire 4 200 vélos qui ont été enlevés des stations dans la semaine, et puis réinjectés 24 heures plus tard une fois qu'ils ont été réparés.
Le soir, bien évidemment on va les réinjecter aux endroits où les stations sont vides, on va pas les mettre dans les stations pleines.
Et en parallèle, il y a 5000 vélos qui ont été réparés directement sur le terrain, sachant que sur le terrain, directement, ce sont les réparations plus simples, ça va être réglage de selles, réglage de dérailleurs, changements de chambre air, les problèmes de feux, des choses comme ça.
En dehors de ces opérations, là, il y a tout ce qui va être nettoyage des stations, maintenance des stations, parce qu'il faut aussi les réparer, et puis il y a à peu près 50 à 150 stations qui sont visitées par jour, pour aller enlever les vélos qui sont en trop, et les remettre sur des stations qui elles, au contraire, ont des besoins et ce sont des stations qui se vident en permanence parce que, on le verra plus tard, il y a un slide spécifique sur la régulation, et les stations qui ont tendance à s'équilibrer toutes seules, puis certaines qui se vident tout le temps, et certaines qui se remplissent tout le temps, et là, il y a besoin de compenser, notamment la nuit.
Grosso modo, comme l'évoquait Nicolas, l'injection se fait énormément la nuit, évidemment, pour des raisons de circulation qui sont les plus opérantes, la ramasse également, donc il y a des indicateurs sur de nombreux signalement qui sont bien pris en compte par notre équipe data, et qui nous permettent de déterminer qu'est ce qui va être traité sur station et remettre, le plus important pour nous, un objectif : le vélo disponible en toute sécurité, et ce qui nécessite évidemment une maintenance beaucoup plus longue et en check sur sur les dépôts atelier.
Voilà, le rôle des équipes terrain, je pense qu'on l'a déjà décrit, donc maintenance itinérante, la maraude qui est le fait d'aller ramasser des vélos en dehors des stations, ceux qui sont parfois abandonnés.
Il y a des opérations spéciales, on vient d'en parler, comme aujourd'hui, ou bien les manifestations.
Il faut savoir que chaque manifestation, et il y en a eu quelques-unes encore cette année, quand on dit qu'une station est fermée, d'ailleurs parfois on vous envoie de la communication là-dessus pour vous en informer, ça veut dire que les équipes sont venues la nuit précédente, sont allées enlever tous les vélos, un par un, sont allées mettre ce qu'on appelle des des bloqueurs dans les diapasons, sur toutes les stations concernées.
Donc quand on se retrouve, alors à l'époque des gilets jaunes, parfois c'étaient 200 stations, là maintenant, c'est plutôt quelques dizaines, mais ça veut dire un travail considérable qui est fait, et pendant ce temps-là, on ne peut pas forcément faire autre chose, parce qu'on est mobilisés pour aller immobiliser ces stations-là, et la nuit d'après il faut revenir au même endroit, enlever tous les bloqueurs et ramener des vélos.
Et puis toutes les petites opérations comme aller décoller des stickers.
C'est très important ce que vous avez vu, Nicolas, parce que pour le moment on perd de la station, et surtout du vélo disponible, pour vous.
Ça, évidemment le procès, c'est fait par réquisition de la Préfecture de Police de Paris, et dans l'absolu on essaie de faire au mieux, mais imaginez aisément dans quel contexte on a commencé le début de l'année, alors en effet on avait les manifestations bien prévues, mais n'oubliez pas qu'on s'est beaucoup … on a beaucoup été enquiquinés avec les manifestations sauvages et les départs de feu et tout ce qui allait avec.
Donc un vrai impact.
Les équipes ont été mobilisées sur le sujet, il est clair qu'on a et on peut être très transparents sur ça, les manifestations sauvages les équipes de nuit qui font un 20h-6h sur le terrain a été pris un engagement c'est qu'on intervenait quand même sur Paris après une heure du matin, pour pouvoir vous donner le maximum de disponibilité.
Donc ça n'a pas été évident parce que je rappelle que nos véhicules sont quand même mi-gaz, mi-essence, GNV, il n'y a pas de débat là-dessus, mais qu'en aucun cas je n'aurais mis la sécurité de mes collaborateurs avec éventuellement un cocktail molotov ou autre, donc socialement ça a été très très compliqué, mais tout le monde a été bien impliqué pour pouvoir donner la qualité de service qui était due et nous n'occultons pas le sujet des poubelles qui était aussi exceptionnel.
Voilà.
Diverses opérations, et après la régulation, il y a un slide dédié, chaque nuit, il y a des vélos qui sont sur les stations considérées comme trop pleines, ou il y a d'autres qui sont trop vides, et puis des déplacements qui sont effectués en parallèle également, quand on récupère des vélos pour les réparer, bah c'est pareil, on va les remettre dans des stations vides, le lendemain, et puis il y a, bah, là on parle de la ramasse, enfin la ramasse, c'est ce qu'on réinjecte le lendemain.
Voilà, c'est le terme qu'on utilise.
Différents profils de stations, donc là on y arrive.
Qu'est ce que c'est la régulation, bah, vous avez une régulation naturelle, c'est à dire que normalement, vous avez plein de stations qui vont se remplir à certaines heures de la journée, qui vont se vider à d'autres, et puis finalement elle est jamais complètement vide, elle est jamais complètement pleine, et tout va bien.
Pour info quand même, il y a des moments, il y a des pics d'activité, notamment le matin, vous avez jusqu'à cinq Vélib’s qui sont déplacés par seconde, et en fait, il y a une espèce de vitesse de vidage et de remplissage de certaines stations, excusez-moi les termes, qui fait que entre, allez, 8h et 9h, par exemple, vous avez des arrondissements entiers qui se vident, et vous avez des arrondissements entiers qui se remplissent.
Allez vouloir réguler tout ça en mettant des camions derrière chaque cycliste, c'est complexe.
C'est complexe, parce qu'on a des heures où la circulation des camions n'est pas simple, on n'a pas le droit de passer par les voies de bus, il faut passer par les voies normales, et le temps d'aller du 20e par exemple jusque dans le centre de Paris récupérer les vélos, les ramener de l'autre côté, bah en fait on a passé le pic.
C'est qu'on a passé … c'est comme une marée, vous avez des déplacements de vélos qui partent de notamment l'extérieur de Paris, qui viennent vers le centre le matin, et puis le soir ça repart dans l'autre sens.
Alors sur beaucoup de stations ça se régule naturellement, il n'y a pas de problème, et puis vous avez 100 à 200 stations qui, régulièrement, se vident et ont tendance à se vider tout le temps, et à finir vides, et d'autres qui au contraire se remplissent, et qui ont tendance à trop se remplir, et là il faut intervenir, mais en journée c'est plutôt complexe, c'est pour ça qu'il y a très peu d'opérations qui sont faites la journée maintenant, et c'est essentiellement la nuit, où on va aller faire de la régulation comme ça, manuellement, en allant ramasser des vélos vers … de certaines stations vers d'autres.
Alors là, derrière, pourquoi on va choisir certaines stations et pas d'autres, et pourquoi il y a certaines stations, parfois qui ne sont pas traitées, alors qu'on s'occupe de celle d'à côté, c'est parce qu'on raisonne par grappe, et que, pour essayer d'être le plus efficace possible, si vous avez un réseau de trois stations, mais qui sont distantes de … enfin dans le centre de Paris, hein, parfois de 100 mètres, bah on va s'assurer qu'il y en a une qui soit parfaitement achalandée, quitte à parfois délaisser les deux autres, parce que sinon, ce sont des secteurs entiers qui risquent d'être laissés pour compte.
Mais on aura l'occasion de revenir dessus, parce que je pense que vous aurez plein de questions, sur comment ça fonctionne.
(Euh … Voilà. Il y a un mot que tu voudrais rajouter là-dessus ?)
(Non, c'est bon.)
Sur la régule moi je voudrais revenir dessus, parce que c'est un truc qui vous fait pas plaisir, et moi non plus. Je suis pas content de la qualité de la régulation, j'ai pas besoin que vous me le disiez, même si on va probablement en reparler, ni que le SAVM relève vos problèmes, je ne suis pas content.
Je ne suis pas content, mais je vous annonce que ça va pas forcément s'arranger demain, et c'est pour ça que je ne suis pas forcément très content.
C'est-à-dire que j'ai acheté, pour votre compte, un peu plus 10000 Vélib’s, pour en avoir 3000 de plus sur le réseau en 2024.
3000 de plus, si je n'ai pas de bornettes supplémentaires.
Dans certaines stations qui dégueulent de vélos à 10h, si je n'ai pas de stations supplémentaires dans certains endroits où il y a des besoins, je vais dégrader encore un petit peu la qualité de la régulation, parce que j'aurai plus de vélos et donc à l'arrivée j'aurai plus de stations qui dégueulent.
J'ajoute que le problème de la marée que décrivait Nicolas Boutaud est exact, mais on peut aussi gérer des marées d'équinoxe, nous avons comme projet, et on peut comprendre l'intérêt, de mettre des stations à La Défense.
Formidable, pourquoi les mecs de La Défense, les mecs et les nanas, pardon, n'auraient pas de Vélib’s, alors moi je vous annonce que si on fait ça sans avoir des vélos supplémentaires et les bornettes attendues, nous allons avoir une marée énorme qui va quitter Paris et la banlieue pour aller à La Défense, et que nous n'aurons pas la possibilité dans la journée, voire même dans les deux heures, qui justifie cet aller-retour, d'aller chercher cette marée de vélos à La Défense pour la ramener à Paris, sachant qu'il y a les travaux Porte Maillot, et que l'avenue Charles de Gaulle à Neuilly est, me dit-on, l'une des avenues les plus fréquentés d'Europe.
Donc attention, c'est extrêmement compliqué, et nous avons fait le calcul le matin, le soir aux heures de pointe, si nous voulions réguler en temps quasiment réel ces cinq Vélib’s par seconde qui changent de station, il nous faudrait 300 camions.
C'est beaucoup.
Et 300 camions qui circulent dans les conditions de circulation du matin et du soir aux heures de pointe, donc je suis pas sûr que ce soit même possible de faire cette régulation.
Donc il faut qu'on compte sur la régulation naturelle, ce phénomène naturel de vélos, et pour ça probablement faudrait-il un jour que nous tendions vers beaucoup plus de vélos pour satisfaire cette demande très importante le matin et le soir, et que ce nombre de vélos très important s'accompagne évidemment d'un nombre de bornettes ou de stations encore plus important, pour qu'à l'arrivée ils puissent accoster convenablement.
C'est pour ça que j'adorerais pouvoir vous dire que de façon très sensible, la régulation va s'arranger dans les semaines qui viennent, je crains malheureusement quand dépit de nos efforts, des bornettes supplémentaires, 3000 vélos de plus, ça ne s'arrange pas.
On va tout faire pour que ça ne se dégrade pas, déjà, mais c'est déjà une gageure de déplacer tous ces vélos dans la journée, et je ne vois pas comment on pourrait y arriver dans l'espace temps des heures de pointe le matin, et des heures de pointe le soir, sans cette régulation naturelle avec plus de vélos plus de bornettes.
Voilà, pardon de plomber l'ambiance, madame, je suppose qu'il y aura des questions derrière, je peux pas, oui à la fin, mais je voulais vraiment insister là-dessus pour que chacun comprenne bien l'état de notre réflexion, ça doit s'améliorer, ça s'améliorera, mais il y a des présupposés, et de toute façon c'est pas pour tout de suite demain, malheureusement. Malheureusement.
Bien, merci monsieur Volant, je pense que ces faits, ce que vous venez de dire méritent quelques réflexions complémentaires, je propose qu'on les partage ensemble, ce que je propose, c'est qu'on finisse la petite séquence, là, sur les questions de moyens je crois qu'il y en a deux transparents, et ensuite on peut ouvrir la discussion, et notamment sur cette question de régulation qui est évidemment centrale dans nos discussions, je dis juste un truc, c'est qu'aujourd'hui enfin qu'il y a une question de moyens aussi qui est accordée à cette activité voilà je n'irai pas jusqu'à 300 camions mais je pense qu'on peut espérer aller au nombre de camions qui étaient prévus par le contrat.
Je vous laisse continuer.
L'économie solidaire, notre sujet, je vais aller vite là-dessus, mais 200 000 heures de réinsertion de personnes, de réinsertion qui est effectuée chez smoringo depuis 2018, on a une centaine de personnes qui ont été accompagnées vers le retour à la vie active, il y a beaucoup de choses qui sont faites de notre côté, faut rappeler que l'électricité qui recharge les vélos électriques dans les stations, c'est de l'électricité donnée pour verte, en tout cas achetée comme telle.
On a une flotte de, alors c'est plutôt 75 véhicules qui sont hybrides électriques ou hybrides gaz, et surtout, ce que l'on a mis en place, alors je crois que c'est précisé un petit peu plus tard, mais on s'est retrouvés, il y a quelques années avec le Covid, la Covid pardon, à une limitation, des difficultés d'approvisionnement des pièces détachées qui nous causaient un embarras, et on s'est dit, bon soit on va chercher d'autres fournisseurs, vous savez il n'y a pas de secret même quand vous voyez des vélos Made in France, creusez un peu, et vous verrez que simplement 50 % du vélo est fait en France, essentiellement à la partie assemblage, mais vous avez des pièces avec des fabricants comme Shimano ou les fabricants neutres entre autres qui sont de toute façon nazis.
Et quelle que soit la marque de vélo.
Et nous, Shimano par exemple est un gros fournisseur pour nous, parce que c'est la seule boîte qui soit capable de répondre à nos demandes, et qui soit suffisamment industrialisée pour répondre aux demandes, d'ailleurs, de toutes les flottes de véhicules au monde.
Et donc vous aviez certains certains composants qui devenaient compliqués à obtenir, après on avait le choix, c'était soit on trouvait d'autres fournisseurs, mais qui n'étaient pas forcément locaux non plus parce qu'il n'y avait pas d'offre locale pour ces pièces-là, soit on se mettait vraiment en ordre de bataille et a industrialiser la réutilisation de nos pièces, et aujourd'hui on a 25 à 30 personnes qui ne travaillent que à remettre en état les pièces, et s'assurer qu'on puisse les réutiliser, plutôt que d'aller recommander systématiquement des pièces qui viennent de l'autre bout de la terre.
On a créé une ligne de production de roues pour être nous même quasiment autonomes sur la fabrication de nos roues, alors on réutilise parfois par exemple le moyeu central de la roue, on coupe le reste, si on peut réutiliser nos chambres à air, on les fait refaire par un ESAT qui est pas très loin de chez nous, qui répare nos chambres à air, et puis on les réutilise, on réutilise tout ce qui peut être réutilisé, bien évidemment dans les conditions de sécurité, on reteste, on vérifie tout, et ça nous permet comme ça de jeter le moins possible, de réutiliser au maximum.
Et également Smovengo est devenu depuis l'automne dernier, a été labellisé fabriquant de vélo, et donc on fait des vélos made in Villeneuve-la-Garenne qui sont, qui sont en partie avec des pièces neuves, bien évidemment souvent les cadres, et après le reste, ben c'est des pièces qu'on peut réutiliser qu'on remet à neuf, qu'on a fabriquées nous même, par exemple les roues, etc, voilà c'était un petit point que je pense qu'il est important de savoir et qui est propre à Smovengo.
Voilà.
Bon là, vous avez un petit récapitulatif de ce que je viens de dire, et après, quelques chiffres sur Vélib’ Métropole ?
(Pour après … d'accord, on peut faire une petite pause à cette étape-là, allez-y)
Alors je vous rappelle la règle du jeu, je vous demande de vous présenter.
Oui bonjour Nicolas, du coup je …
(de quelle façon, sans vouloir être très indiscret, qui, vous êtes, où est-ce que vous habitez) (oui pas de soucis)
J'utilise le service principalement pour aller travailler, et j'habite dans le 15ème, donc je sais pas si c'est possible de remettre le slide avec la petite carte, j'ai deux questions du coup, j'en profite.
La première question, bon je suis évidemment victime de la trace de points, là en bas à gauche de Paris, par contre j'ai une question, alors c'est excédentaire chronique, je suis 100% en phase, par contre, très sincèrement, où sont les Vélib’ électriques ?
(inaudible) Hum. Alors de mon expérience, ils sont pas dans le 15ème Sud, enfin en tout cas pas dans le, voilà, peut-être, mais voilà, bon je sais pas si c'est, enfin, je vais pas vous demander de refaire les slides comme ça, mais, il serait peut-être intéressant de repartager peut-être la même chose, mais avec les Vélib’s électriques, mécaniques, parce que voilà, ça montre un truc, c'est bien, mais en tout cas personnellement, trouver même à huit heures un Vélib’ méca … un Vélib’ électrique, donc c'est compliqué.
C'est, voilà, il y a des stations pleines pleines, et zéro, enfin voilà il y a 60 Vélib’s on est heureux, mais aucun électrique, donc je pense qu'il y a, vous avez peut-être un problème de régulation globale, mais il y a aussi sans doute un problème de régulation qu'il sera intéressant de présenter aussi, sur la répartition entre électriques et mécaniques, je pose ma deuxième question, et je vous laisse répondre.
(Ah pardon)
(Allez-y, allez-y)
Non ma deuxième question, c'est quelque chose qui m'est arrivé … est-ce que c'est normal que les véhicules de vos techniciens stationnent sur les pistes cyclables ?
Alors la réponse du technicien a été : « Oui, tout à fait on a le droit. » Personnellement, je suis perplexe, je profite donc de cette assemblée pour vous poser la question.
Je confirme que aucun véhicule n'est autorisé à se stationner sur les pistes cyclables, pas même ceux de Vélib’, et j'ai envie de dire surtout pas ceux de Vélib’.
Donc les invectives que j'ai reçues n'étaient pas tout à fait justifiées.
Non on est bien d'accord, Nicolas, c'est vrai que c'est intéressant. Moi je me posais la question de la pertinence de ma présence ce soir, mais c'est super intéressant rien que la première question.
Et peut-être une étude à avoir de façon plus générale, parce que c'est vrai que pour, grosso modo, quand le vélo a été traité dans l'atelier dans la journée, il y a peut-être une étude à faire un peu plus poussée, pour savoir si on peut faire, on peut optimiser en tout cas notre injection de régulation sur les stations du 15ème et banlieue Sud, et j'y reviendrai un peu plus tard, puisqu'on est dans un échange participatif avec le SAVM sur ce sujet-là, avec une réunion quotidienne tous les mercredis après midi, mais je reviendrai.
Concernant la deuxième chose, en effet un peu perturbé parce que vous me (inaudible), je me tiendrai à votre disposition pour, si vous avez des éléments complémentaires à me donner, mais non il y a la sécurité, il y a aucune raison qu'on soit sur les pistes cyclables, on représente la mobilité douce dans Paris, donc non ça ne fait pas partie des valeurs qu'on a chez Smovengo, donc il y a, en plus si on vous répond à ça, ça me pose un léger problème, et en règle générale je suis pas très tendre avec ça, surtout avec mes collaborateurs.
Merci de cette réponse très claire, alors tout petit complément monsieur le président sur cette question, je vous ai dit qu'on avait peut-être un nombre insuffisant de vélos et de bornettes et de stations, mais par ailleurs il s'avère que parmi la révolution des usages que nous constatons, depuis que nous gérons ce contrat, c'est un engouement exponentiel pour le vélo à assistance électrique, donc prenant cette conséquence, enfin, ce fait-là en main, le SAVM nous a demandé de rééquilibrer notre contrat.
On est à 40% de VAE et à 60% de VLS, mais peut-être que, au long du contrat, à la demande du SAVM, car c'est son autorité, nous aurons à rééquilibrer, à mettre 50 ou 60%, parce que c'est vraiment un engouement pour le VAE, on peut comprendre pourquoi, par rapport au VLS.
Bien, merci beaucoup.
J'ai vu énormément de mains se lever, et donc tout le monde va avoir la parole ne vous inquiétez pas.
On va commencer par monsieur, après madame.
Oui bonjour.
Tanguy.
Je vis à Stalingrad, dans le 19ème arrondissement.
Tout à l'heure, vous avez évoqué le chiffre, je crois, de 100 interventions, de 100 stations, pardon, visitées par vos mécaniciens en journée, alors Nicolas, dans sa question, manifestement, on voit, puisqu'il se plaint du fait que des gens se garent des fois devant la station, moi je suis assez étonné de ça, parce que en trois ans et vivant au-dessus d'une station qui est supposée être assez fréquentée, je n'en ai jamais vu.
Et inversement, j'ai quelques copains à Paris qui sont contraints de conduire une voiture en journée, ils se plaignent des bus, il se plaignent des trams, il se plaignent des camions, de tout et n'importe quoi, ils ne se sont jamais plaints d'avoir vu un camion Vélib’ à une station bloquer la circulation, bloquer un passage piéton ou quoi que ce soit, donc je me demande comment est-ce que vous fonctionnez par rapport à l'entretien des vélos en station, d'autant plus que je pense qu'on a déjà tous observé autour de cette … enfin dans cette salle, ce phénomène de vélos-ventouse, alors qui, c'est un peu moins le cas ces dernières semaines j'avoue, mais moi là ça fait à peu près deux mois et demi, trois mois, que j'ai une borne à ma station en bas de chez moi, qui est condamnée.
Donc je sais pas ce qui se passe exactement, quel est le plan suivi, est ce que les mécaniciens l'ont remarqué, même chose avec les vélos-ventouse, des fois on observe pendant 10 jours, deux semaines, voire trois semaines, ça a été le cas des vélos complètement déglingués qui ne sont pas retirés par les mécaniciens, donc comment est-ce que exactement les plans de tournées, s'il y en a, enfin, comment ça marche au juste.
Bien, attendez, je vous propose de prendre plusieurs questions, parce qu'il est presque 20h30, et donc je propose de prendre … plusieurs questions en même temps, on va faire toute la rangée, là, vous répondez, après on fait tout l'autre rangée, d'accord, alors et dans l'ordre de placement, donc :
Madame, allez-y.
(ah bah comme vous voulez allez allez)
(Hem … donc)
Cindy.
j'habite dans le 13ème à Glacière, moi j'avais plus une question d'ordre général : pourquoi est-ce qu'on ne fait pas comme les concurrents qui, eux, n'ont pas de bornes. Voilà.
Merci beaucoup.
Allez-y, madame.
Bonsoir.
Alistair.
Merci pour votre présence.
J'ai vu qu'il y avait 6000 signalements par jour, si j'ai vu ça correctement et je me demande si Smovengo est dépendant de ces signalement pour trouver les Vélib’s, pour réparer et prendre ses vélos, pour réparer, ou enfin officiellement les sièges tournés ça signale, et c'est bien connu que maints signalement parce que parfois il y a des plans par les gens disons mais les Vélib’s ils marchent jamais, mais je pense c'est pas forcément les mêmes personnes qui signalent que ça marche pas et il y a quelqu'un après eux qui prend le même Vélib’, et il y a un problème de forme, et c'est un vrai problème, mais si la personne avant eux ils ont pas signalé, je me demande est-ce qu'il y a vraiment moyen pour vous en tant que réparateur de savoir qu'il y a quelque chose qui ne marche pas. Merci.
Merci beaucoup, alors on continue dans la rangée.
Monsieur.
Bonsoir, je m'appelle Lambert j'habite dans le 19ème arrondissement, et je suis consultant en communication, et donc il s'avère que je conseille des gens comme Smovengo, par exemple, et donc j'ai bien compris …
Mais pas vous, hein, ne vous inquiétez pas.
Et donc, j'ai bien compris la stratégie de communication qui est la vôtre, puisque avant et j'imagine, enfin on avait suivi les actualités, vous étiez dans l'explication, et quelquefois un peu durs avec le Syndicat, et puis maintenant vous êtes dans une stratégie que je conseille également à mes clients parfois, de contrition et de proximité avec le client.
Mais je … Mais en même temps je trouve que ça marche bien, donc vous inquiétez pas, et non mais c'est … non, mais je veux dire que vous êtes dans la proximité, le dialogue et on ne peut que louer cela.
Toutefois j'ai une petite question, et non pas alors peut-être pratico-pratique, mais un peu sur l'industrialisation et finalement sur le contrat en tant que tel :
Est-ce que finalement, on a bien saisi votre message, qui est en fait que ça ne s'améliorera pas, mais parce que, voilà, on a aussi le côté positif, tout le monde l'utilise, enfin, pas de suite, disons et de toutes façons, je crois qu'on est tous ici utilisateurs depuis quelques années, c'est pas folichon non plus.
Et donc la question est celle-ci :
Est-ce que finalement, c'est … il y a une … comment dire … une mauvaise explication, peut-être entre industriel et l'autorité publique, la base dans ce contrat, une question de moyens financiers, j'entends parfois, ou alors finalement est-ce que Smovengo, je viens de Montpellier, donc j'apprécie la méridionalité de votre entreprise, mais en fait n'avait tout simplement, et je me permets, pas les reins assez solides pour finalement faire face à ce contrat.
Merci.
Merci de cette question très claire, et du conseil de communication distribué au passage.
Allez-y madame.
Bonsoir
Elisabeth.
J'habite dans le 13ème pour aller dans le 17ème au travail j'ai une problématique plutôt, c'est au début de la première slide, j'ai un peu du mal à comprendre pourquoi le fait d'augmenter le nombre de stations en dehors de Paris va faire diminuer la pression au niveau de Paris et aujourd'hui en fait, j'ai l'impression qu'il y a quand même une problématique pour réguler, pour avoir une qualité de service à l'heure actuelle avec le nombre de stations actuel, alors pourquoi ne pas investir plus dans des bornettes déjà sur les stations qui existent actuellement, et pourquoi se dépêcher de multiplier les stations en dehors de Paris.
oui non mais peut-être mais ça fonctionne pas non mais je suis d'accord non mais c'est peut-être pas politique mais si ça ne fonctionne pas je veux dire au bout d'un moment parfois faut peut-être s'arrêter faire un point diagnostic résoudre les problèmes et après se développer, plutôt que de développer de façon anarchique dans différentes stations et peut-être augmenter le nombre de problèmes avant de les avoir résolus
merci merci beaucoup pour cette expression qui rejoint les préoccupations de certains membres du bureau mais bon je vais y répondre sur cette question
alors moi j'adore le président j'adore les conseillers moi j'aime bien votre commentaire à moi je ne comprend rien on est les premiers moi j'ai envie qu'on soit les super premiers j'ai pas envie de 20 000 Vélib’s j'en veux 40 000, j'en veux 400 000, moi parce que je comprends le monsieur qui habite en banlieue, 20 000 vous me dites des chiffres j'ai plein de chiffres 100 000, 180 000, etc.
donc on s'adresse à une population en tout cas de Paris, deux millions, et de 12 millions de personnes, et on me parle de 20 000 vélos, donc votre ambition elle est très belle, mais moi je dis moi c'est pas 20 000 que j'en veux, vous me parlez, vous me dites : Oh ouais, on va en avoir 3000, c'est super, c'est génial, on va avoir 300 camions qui vont circuler, alors moi je dis simplement, comme quoi j'écoute, c'est un dialogue, et sur la régulation, les bornettes, alors il y en a à Sceaux, etc, mais une bornette ça coûte combien d'installer une bornette ?
c'est quoi, ça coûte combien une bornette ? à peu près ?à peu près ? 2000 euros, 3000 ?
pardon on fait toutes les questions après toutes les réponses
donc une bornette ça vaut combien ? un vélo, ça vaut combien ? voilà des questions très pratiques parce que moi je voudrais un plan, alors on est des citoyens, on est, moi j'utilise tout le temps le Vélib’, on a tous les problèmes, ok, et je finis là-dessus, et à un moment donné faisons 400 000 vélos dans la région parisienne ou 40 000, votre ambition elle est absolument ridicule par rapport …
Derniers truc, il y a beaucoup de touristes à Paris, et il y a aussi des clients, parce que vous êtes des commerçants, moi j'adore le service public, je suis à 100% pour le service public, vous êtes du privé, vous êtes là pour gagner de l'argent, j'ai compris simplement que le président disait, on fait de l'investissement, alors faites de l'investissement, et à ce moment-là on a 40 000 et politiquement nous sommes des citoyens on vous soutiendra on soutiendra le syndicat et j'ai fini excusez moi
merci beaucoup c'est très clair
alors attendez ce que je propose c'est que on fait est-ce qu'il y a quelqu'un d'autre qui est sur cet rangée-là qui souhaite prendre la parole ? alors allez-y rajoutez quelque chose après on fait les réponses, et après on fait toute cette rangée
ça vous va ?
au monsieur avec sa veste bleue qui a pris la parole en premier, le président de Smovengo, monsieur dont j'ai oublié votre nom, monsieur Volant, oui par ici, je suis là, vous avez évoqué la régulation à partir des mouvements, tôt le matin, entre 8h, 9h, 10h, très bien, mais il y a une vie au-delà de 10h, et en fait le problème c'est que ces stations qui sont pleines, dans un périmètre assez central, restent pleines toute la journée, et font que des secteurs entiers sont … non non … des secteurs entiers, sont en permanence totalement dépourvue de Vélib’s, moi qui vis dans le nord-est parisien, essayer de prendre un Vélib’ qu'il soit manuel ou électrique à midi, à 13h, à 14h, à 15h, dans un quart qui va de Porte de la Chapelle aux lilas, et donc qui englobe Gare du Nord, Gare de l'Est, Stalingrad, vous n'avez rien, et il n'y a pas un chat qui bouge, quoi, donc d'où la question
je peux comprendre que certaines … je peux comprendre qu'on ne pourra rien faire pour contenter tout le monde entre 8h et 10h, mais il y a vraiment une vie en dehors de ces horaires, quoi, et c'est là que quand on voit que les stations dans le centre, en bas de la rue Lafayette sont tout le temps pleines jusqu'à 16-17h, alors qu'il suffirait de remonter la rue Lafayette pour recharger Gare du Nord et Gare l'Est, on se pose des fois des questions sur la régulation, quoi.
voilà merci bien merci beaucoup il reste une question de ce côté-là madame
Oui donc.
Alette.
Je suis de Cachan, je représente quand même la banlieue, non, une seule question, quelle est la durée de vie d'un Vélib’ électrique, et d'un Vélib’ pas électrique
bien, alors voilà une série de questions je propose une série de réponses sur ces différentes questions, à ce stade
Moi j'ai … j'ai été interpellé, je suis pas sûr d'avoir eu un conseil en communication qui m'ait demandé de la contrition, mais alors vraiment pas, et alors ça doit pas du tout être la vie du président Raifaud et de ses collaborateurs.
Je vais vous donner un très bon exemple, ça répondra à votre question et à la proposition de monsieur, là-bas.
Moi j'ai de l'ambition pour Vélib’, je suis l'un des douze acteurs de la filière économique du vélo en ce moment, qui est en train de se constituer, j'ai pas qu'une voiture et un avion
enfin je circule pas qu'en voiture et en avion, pardon.
il y a de cela quelques semaines je suis allé sur Europe 1 pour défendre ma boîte et défendre mon service, parce que j'opère ce service.
il se trouve que pour répondre à une des questions au moment où on a dimensionné le service on avait aucune idée de ce que serait le succès du VAE, aucune idée, dont là nos amis tout à l'heure a dit mais moi j'en voudrais un peu plus parce que je ne vois que des vélos mécaniques, et insuffisamment de vélos électriques, on avait aucune idée de ce que serait l'intérêt de nos utilisateurs pour le vélo électrique, et par ailleurs on avait aucune idée de ce que donnerait l'extension du périmètre de Vélib’ au-delà du périphérique, et encore plus aucune idée de ce que donnerait le développement exponentiel et la législation qui va avec pour favoriser les pistes cyclables et la faveur qu'on accorde aujourd'hui au vélo
du coup le marché on peut toujours dire bah il était mal dimensionné il y a quelques années moi je n'étais pas là, je suis pas sûr que les gens autour de la table aient dimensionné le service à ce moment-là non plus, donc on peut tous plaider non coupable, même si on est tous solidaires, en tout cas il n'y avait pas de boules de cristal, et on est tous surpris par l'engouement du vélo électrique, de la banlieue, et des pistes cyclables qui font exploser le service.
Et il y a quelques semaines sur Europe 1, j'ai dit mais moi c'est pas 20 000 que je veux de vélos. C'est 40 000 ou 60 000.
Je suis pas allé jusqu'à 400 000, j'ai dit 40 000 ou 60 000.
Vous pouvez aller sur le Net, vous m'entendrez, je me suis fait engueuler pour une raison très simple c'est qu'on n'avait pas bien entendu mon propos, j'ai dit je voudrais 40 000 ou 60 000 Vélib’ je voudrais doubler ou tripler la flotte mais ce n'est pas moi qui décide.
Ce sont les élus, et je respecte leurs décisions c'est eux qui font les arbitrages et qui font les choix.
Et ils se trouve que, si j'avais les moyens, je ne les ai pas, et si j'avais les moyens de mettre 60 000 Vélib’s, de toute façon si la responsabilité de Smovengo est d'acheter des vélos, la responsabilité de Smovengo n'est pas d'acheter des bornettes et des stations.
Donc il faudrait tripler ou doubler le nombre de bornettes et de stations, et là je me retournerai vers les élus en disant : je ne mettrai les vélos que quand vous aurez à du prorata le nombre de bornettes et de stations voulues.
mais c'est un choix politique, il ne nous appartient pas, je veux bien porter tous les péchés du monde, et notamment reprendre votre point que à certaines heures, qui ne sont pas les heures de pointe, il est scandaleux, il est pénible, il est chiant, il est tout ce que vous voulez, incompréhensible, de pas avoir de vélos du tout, mais pour de vrai, sur le reste, oui je vote pour, je suis prêt à acheter 60 000 vélos, si on me met les bornettes et les stations en conséquence.
bien je pense qu'on a compris votre point de vue monsieur volant il y a un certain nombre de questions assez précises qui ont été posées sur les questions de régulation peut-être qu'on peut y venir et peut-être rester sur les réponses précises aux questions qui ont été posées
Les vélos-ventouse, par exemple
Alors les signalements, juste une petite chose après tu compléteras sur opérationnellement comment on gère, alors les signalements, est ce que ça fonctionne, déjà petit rappel puisque excusez moi j'essaie de faire des réponses un peu groupées parce qu'il y a quand même beaucoup de questions, quand vous signalez quelque chose sur l'application, pour nous c'est une donnée qui a énormément de valeur, oui bien sûr madame vous posez la question, est ce que est ce que ça sert à quelque chose, ça sert énormément, bien évidemment on disait c'est 6 000 signalements, quand on dépouille, parce que on regarde après ce qu'il y a de répétition, parce que vous avez de même répétition, parce que les personnes vont aller dans une station, il reste qu'un seul vélo, ils vont tous l'essayer, ils vont tous nous faire le signalement, et là c'est bien, parce que le vélo remonte, et puis parfois vous allez dans une station, vous allez à notre vélo, une voiture est passée, elle a exposé le vélo, malheureusement c'est notre quotidien, vous avez des vélos dont l'arrière, régulièrement, vous voyez les roues qui sont complètement pliées en deux
Celui-là ne va pas être signalé, parce que tout le monde en passant dit, mais ça se voit, de toute façon le vélo est dans un tel état personne va le prendre, il va pas être signalé, et malheureusement certains vélos parfois, ne vont pas être signalés du tout, et on ne s'en rendra pas compte, parce que nous on ne le sait pas, parce qu'on n'est pas sur le terrain, parce qu'on n'a pas forcément un capteur qui va nous dire, la roue arrière s'est fait plier.
Il y a d'autres systèmes, parfois qui sont plus informatiques, c'est que le vélo a l'air bien, mais en réalité la box, la V-box, n'a plus de batterie du tout, ne communique plus avec le système, il est disparu du système pour nous, donc on sait même plus qu'il est dans cette station-là, si notre système n'est plus au courant de l'endroit où est le vélo, parce qu'il a peut-être gardé trace de l'endroit d'où le vélo est parti, mais pas forcément de l'endroit où il est arrivé, eh ben, on n'est pas au courant, alors après quand on passe sur les stations, vous direz mais oui mais vous avez plein d'équipes qui passent sur les stations vous avez ceux qui viennent nettoyer vous avez ceux qui font ci, qui font ça, mais en fait ils ne voient pas forcément tout, et un vélo qui est dans une station et qui a l'air bien comme ça, bah ils le repéreront pas forcément immédiatement, et ça va prendre effectivement un temps certain.
Et malheureusement, parfois, vous avez des vélos qui vont rester trop longtemps, alors on essaye, nous avec la data, de plus en plus maintenant de croiser des données, d'aller croiser des chiffres des machins pour, de plus en plus, arriver à s'améliorer.
Donc voilà, on est meilleurs qu'hier, demain on sera encore meilleurs, je vous rejoins, il y a encore des vélos aujourd'hui que l'on a du mal à identifier, qu'on a du mal à aller réparer tout de suite, parce que quand on le sait, quand c'est identifié, quand ça rentre dans la moulinette par contre après il y a des actions qui se mettent en place.
Alors les actions qui se mettent en place, grosso modo dans la semaine, en semaine journée, il est clair que on a deux indicateurs tous simples, les signalement que vous évoquiez madame, ils nous sont signalés sur liste, on sait quel numéro de vélo, et quel numéro de station, on y va, on a une stratégie qui est à terme beaucoup plus large, c'est de faire un clinique complet de la station, comme vous l'évoquiez, comme l'évoquiez monsieur, si on a un diapason qui est HS, et s'il y a un autre souci sur le mobilier, les lecteurs de CB, il faut absolument qu'on ait le signalement complet.
Donc à terme pourquoi, bah plus on interviendra sur les stations, plus on pourra se permettre d'avoir du qualitatif, et puis ça permettra, parce que nous n'oublions pas que le diapason permet de charger les VAE, de mettre maximum de vélos disponibles à ce niveau-là, donc il est vrai que la stratégie évolue, vous imaginez bien que tous les irritants qui interviennent nous ralentissent, mais dans l'absolu méga de la journée sont sectorisés sur des arrondissements particuliers, c'est pour ça que les éléments que vous m'évoquiez vont m'intéresser, puisque je pourrais refaire une mise à jour, parce que ça me paraît anormal que dans certains secteurs on les voit pas, ça me pose un léger problème, surtout qu'on trouve des nouveaux modes opératoires en pleine amélioration sur le sujet.
Concernant le thème de la régulation, on a pris la direction d'exploitation il y a en juin/juillet 2022, on avait fait le constat qu'il y avait beaucoup de problèmes sur le sujet et qui n'était pas optimum dans tous les cas.
On a acté, je remercie monsieur Péreira qui est présent ce jour, de réunions quotidiennes tous les mercredis de 13h15 à 14h sur lequel ça nous permet à nous d'avoir une optimisation en collaboration et ce qui nous permet d'avancer sur le sujet.
En effet, on va être bloqué par les irritants de journée, la circulation et d'autres, on n'est pas fermés sur le sujet, je vous le dis sincèrement, et si on pourra faire évoluer les choses au mieux, le mieux on fera avec plaisir, aucun problème là-dessus.
Après, il y a le sujet effectivement de la régulation, parce que tu parles des réunions hebdomadaires.
Régulation : pourquoi est ce qu'il n'y a rien côté place Stalingrad, et l'espèce de triangle, là, dont vous parliez tout à l'heure.
Le carré, là-haut, alors moi je n'ai pas toutes les données, d'une manière générale, on intervient au maximum, comme on disait tout à l'heure, par des zones de grappes, donc c'est à dire que on va remplir certaines stations, mais on sait qu'on ne pourra pas toutes les remplir, donc on va remplir une partie, mais malheureusement pas toujours toutes, et on intervient la nuit, pourquoi, parce qu'il y a des déplacements, c'est pour ça que vous ne voyez pas la journée les camions, en tout cas avec les plateaux, parce que dans Paris c'est juste un enfer, ça bouge pas, et la productivité est nulle, et on préfère payer des personnes à travailler la nuit avec des heures de nuit, etc, pour qu'ils puissent déplacer du vélo plutôt que la journée restait tranquille
ce qui se passe c'est que la journée les véhicules qui vont réparer les vélos et ce qu'on vous disait tout à l'heure c'est que on est quand même sur une moyenne en ce moment de facilement 5000 vélos qui sont réparés par la maintenance itinérante, par semaine, d'accord, c'est des chiffres qui sont considérables et ça, ce sont des petites camionnettes.
C'est, enfin, c'est pas un gros camion avec un plateau et des vélos dessus, ce sont des petits véhicules, des espèces de Berlingo blancs qui vont de station en station, donc ils sont moins visibles, mais alors cette régulation-là, dans le 19ème …
Il faut qu'on étudie la question
Non mais plus sérieusement, c'est vrai que, voilà, il y a une vraie stratégie de société à prendre en compte.
Moi ma priorité, je pense que quand même c'est de vous laisser le maximum de vélos disponibles, on a d'autres irritants qui interviennent, il est clair que plus on interviendra pour que le parc soit solide, et c'est ça l'important, et c'est pour ça que toutes vos questions sont complémentaires, et c'est intéressant pour moi sur le regard qu'on peut avoir.
Les irritants, vous les connaissez tous, vous les vivez au quotidien quand on a une circulation à 30 km/H intra-muros, c'est compliqué, voir comment peut l'optimiser alors ce qu'on avait fait on a mis quand même en place pendant les grèves et éventuellement des points d'achopement, où vous clients pouvez aller déposer des vélos, et là on mettait une ressource supplémentaire pour éventuellement trouver un parc qui nous permette de réguler, je vous le conseille.
Les résultats qui sont produits, je préfère même pas les évoquer tellement ça a été très compliqué, on a dû déplacer une vingtaine de vélos, et c'est (Tanguy ?), grosso modo, on a dû mettre trois quarts d'heure, une heure, voire une heure et demie pour déplacer 3 vélos.
Non mais, c'est la vraie problématique, après on a des véhicules qui peuvent être adaptés, j'ai pas de soucis.
Comment trouver le meilleur cadre pour qu'en effet on y trouve un peu plus de cohérence, c'est en étude, et on va avancer avec vous, grâce à vous.
Bien, merci beaucoup.
Je voudrais répondre pour ma part à certaines des questions qui ont été posées qui sont à donner un point de vue sur les les différentes questions, déjà est ce qu'on a un problème avec le contrat.
Oui
On a un problème avec le contrat depuis le début, enfin je crois que c'est de notoriété publique, c'est quelque chose qu'on a documenté très précisément parce que nous avons réalisé un audit dont les résultats sont rendus publics à la fin du mois, et sur lesquels on a pu constater globalement les grands équilibres économiques du contrat.
Voilà, en 2017, au moment le marché a été passé, effectivement, il y a une appréciation qui a été qui a été faite sur l'évolution du service sur la tarification sur différents aspects qui n'était pas qui n'était pas bonne tant du point de vue de l'autorité, le syndicat qui a organisé le service que de Smovengo, dans la réponse qui a été faite.
Je pense que ça, il faut l'assumer totalement.
Maintenant il faut, on doit apporter des réponses sur ces questions-là, il y a un certain nombre d'actions qui ont été mises en place pour revoir, enfin travailler sur le modèle économique du service, ensuite sur la il y a une question de dimensionnement qui se pose évidemment et de fonctionnement plus global du service, hein madame, vous disiez est ce qu'on peut avoir un service sans bornette, à Paris, désolé pour les personnes qui ne sont pas parisiennes mais il y a eu un référendum en début d'année sur la question des trottinettes en libre service, moi j'ai bien retenu que un des arguments principaux sur le référendum sur les trottinettes c'était le free-floating.
Le free-floating, c'est des trottinettes qui traînent partout dans la rue, mais en vrai, c'est aussi des vélos qui traînent partout dans la rue, et on voit bien que les moyens de régulation qui ont été mis en place sont moins efficaces qu'un vélo libre service en bornette, comme ce qui est proposé par Vélib’.
En tout cas moi c'est très clairement le modèle que je défends, et le modèle que le Syndicat, les élus des communes membres défendent ensuite.
Est ce qu'il faut s'arrêter de développer en dehors de Paris, moi je dis non, et en tout cas c'est la volonté de la Métropole du Grand Paris d'accompagner le développement du service en dehors de Paris.
Patrice Pattée est un très grand promoteur de cela et, quelque chose qui n'a pas été dit dans l'introduction mais la Métropole du Grand Paris paye la moitié des subventions qui sont accordées à Smovengo par les communes extérieures à Paris, et on est sur le point de signer un accord avec la Métropole pour agrandir encore le réseau en dehors de Paris, rajouter une centaine de stations pour densifier le réseau et continuer de l'étendre vers des communes, comme La Courneuve, Garches, qui vont rejoindre le service après Châtillon, Saint-Ouen, pardon, Bobigny, qui sont arrivées assez récemment dans le service.
voilà après on a une question de développement du service, on va pas aller aux confins de la Métropole sans avoir précédemment maillé complètement le territoire, et puis il y a des questions de densité qui sont un peu différentes à l'intérieur et l'extérieur de Paris.
à Paris vous avez à peu près une station tous les 300 mètres, en tout cas c'est comme ça que le service a été configuré au départ, en dehors de Paris on n'en est pas encore là, et donc on a encore besoin de densifier, donc oui je partage la vision de Stéphane Volant d'avoir un service doublé, mais je pense que ce doublement, il doit se faire aussi avec l'implication très forte des communes en dehors de Paris, et un renforcement des stations à l'intérieur de Paris, en tout cas c'est ce que nous on a proposé à la Ville de Paris pour agrandir certaines stations dans des secteurs très précis
Je vais revenir sur la question de la régulation, en fait les secteurs que vous mentionnez on les connaît très bien dans le 19ème, le fait de ne pas avoir de vélo mécanique qui remonte les pentes du 19ème, c'est quelque chose qu'on connaît depuis le début du contrat Decaux en 2007, hein, c'est pas nouveau du tout, le fait que on a des difficultés pour ramener des vélos, on a des mécanismes d'incitation, on a revu récemment, on a prévu de vous le présenter, je crois pas qu'on pourra le faire dans le détail, vous l'avez dans le dossier, ce qui a été fait sur le dispositif des minutes bonus, pour essayer d'inciter les personnes, les usagers à remonter des vélos dans les stations en altitude, c'est quelque chose qu'on a remis en place, et puis on connaît le 15ème arrondissement, donc ça aussi c'est des secteurs dans lesquels on va chercher à renforcer.
Après, moi je dis clairement, par rapport à ce qui a été dit, j'entends, et on devrait doubler, mais en fait ça va pas se faire instantanément, et donc il faut faire fonctionner le service tel qu'il est maintenant
moi je dis que un vélo qui est signalé, qui est connu, et qui reste 15 jours en station alors que tout le monde sait qu'il ne fonctionne pas, ce n'est pas possible
je l'ai déjà dit dans différents comités des usagers, et on doit vraiment travailler sur cette question-là, je suis pas en train de faire une injonction, mais je pense que on doit travailler ensemble sur cette question-là pour être capables de détecter mieux les vélos qui ne fonctionnent pas, je sais que vous faites des efforts dans cette direction, quand vous avez un vélo qui est décroché, raccroché dix fois, et qui ne fait aucune course, eh bien le système d'information devrait immédiatement dire “il y a un problème”, et qu'on soit au courant qu'il y a un problème avec ce vélo, que tout le monde soit au courant qu'il y a un problème avec ce vélo, et qu'on sache combien de temps il a fallu pour qu'un camion de Smovengo vienne le chercher
Mais simplement avec des objectifs, qu'on revoie les objectifs sur la qualité du service aussi sur ces questions-là, parce que c'est des vélos qui prennent des places dans les stations, c'est ça les vélos-ventouse, en fait c'est les vélos qui restent parce que, ben ils sont pas en état, on peut comprendre qu'un vélo que les roues crèvent.
Moi j'ai un, j'ai un alors ils se trouvent que j'ai un vélo personnel je me suis fait chambrer avec ça, je change, et j'ai les mêmes pneus, c'est les meilleurs pneus possibles, c'est les Schwalbe machin, je sais pas si vous les connaissez, je change, je crève une roue par an.
À peu près, bon voilà.
Un Vélib’, il roule 50 fois plus que mon vélo, eh ben il crève une roue par semaine, voilà, c'est comme ça, je fais un calcul à la grosse maille mais donc c'est normal c'est normal que les roues des Vélib’ crèvent mais c'est pas normal que les Vélib’ restent plusieurs jours plusieurs semaines dans les stations alors que tout le monde sait qu'ils fonctionnent pas et qu'on vienne pas les chercher, ça c'est pas possible, et on va y travailler sur cette question-là en tout cas c'est ce que je souhaite ouvrir maintenant comme discussion avec vous sur la base des résultats de l'audit voilà ce que je voulais dire simplement et peut-être qu'on peut passer à la deuxième série de questions.
allez-y
Effectivement on aimerait bien avoir plus de chiffre Alors je me souviens que vous étiez intervenu la dernière fois, et je suis désolé, j'ai oublié de votre nom.
Alors Adrien Fabre, parisien et économiste, donc voilà, c'est pour ça que je réclame des chiffres, qu'on puisse, par exemple, tout à l'heure vous aviez évoqué 20 millions d'euros pour 10 000 Vélib’s, ça fait 2000 euros par Vélib’ c'est ça, super cher.
ok c'est plus cher qu'un vélo normal, alors qu'ils sont produits en série, et achetés …
Parce que vous avez beaucoup de composants dedans que vous ne trouvez pas forcément dans les vélos normaux, par exemple on a cité les pneus tout à l'heure on a aussi des Schwalbe Marathon Plus, regardez les différents composants que vous avez, on a des grosses batteries, on a des composants qui sont faits pour résister quand même à un nombre de courses qui est plus important qu'un vélo normal, et il y a une V-Box qui a quand même un petit peu d'électronique embarquée, même si l'écran n'est plus de dernière génération, il y a beaucoup de choses sur les vélos qui ont un coût.
Bien, alors je veux juste un petit point d'ordre, on fait d'abord les questions et ensuite les réponses.
Non, du coup ça serait bien d'avoir les chiffres, on attend avec impatience l'audit et même tous les chiffres possibles sur Smovengo, sur tout qu'on puisse analyser nous même et non parce que, là on tourne autour du pot, la question c'est les moyens, parce que on se doute que vous avez des moyens limités, vous faites que vous pouvez avec ça, et là quand on parle de doubler, on a tous envie de doubler le nombre de Vélib’s, là vous dites c'est on est premier c'est beaucoup mieux que New York, mais non, New York c'est beaucoup mieux, si ils ont deux fois moins d'utilisateurs pour le même nombre de Vélib’s, ça veut dire qu'ils ont un service deux fois mieux, en fait.
Donc, nous on voudrait la qualité de New York, voire mieux, et voilà, que vous soyez quatre fois mieux, et donc … voilà, donc on veut 80000 Vélib’s, trois fois plus de stations, etc, deux fois plus de régulation, donc ça va coûter deux fois plus cher ou quatre fois plus cher, donc la question c'est comment on gère cette hausse de coût, et la dernière fois, vous aviez évoqué quatre pistes pour gérer la hausse de coût, mais une hausse de 12% seulement, alors qu'en fait il faudrait doubler, tripler le budget, alors je suis déçu, parce que moi je pensais qu'on allait nous demander votre avis sur comment gérer cette hausse de coût, j'ai vu dans ce que vous avez transmis que vous aviez déjà décidé, en fait, sans nous demander, mais bon, on peut maintenant donner notre avis pour comment faire maintenant pour doubler le cooût, quoi, et doubler le budget. Voilà.
c'est bon ?
merci beaucoup, alors on continue, madame au bout
Oui, Capucine, moi j'habite à Montrouge, mais j'utilise surtout le Vélib’ sur Saint-Denis, c'est une question très naïve et on va sans doute me répondre que c'est un problème de rentabilité, mais vu que le meilleur moyen de se déplacer à Paris c'est le vélo est ce qu'il sera envisageable de faire la régulation à vélo, c'est à dire d'avoir des gens qui soient payés d'une façon ou d'une autre pour les déplacer, parce que pour l'instant il y a juste des minutes bonus, mais je sais pas s'il y a vraiment beaucoup de monde qui utilise ces minutes bonus, parce que est ce qu'il y a beaucoup de gens qui font des trajets de plus de 30 minutes ou plus de 45 minutes selon l'abonnement qu'ils ont, je je suis pas sûre que cette politique incitative soit suffisante pour que les gens déplacent eux-mêmes les Vélib’s.
ok allez-y madame
Alicia, donc moi j'utilise le Vélib’ sur des trajets court-ponctuels, mais ma question elle est plus pour vous, et pas pour Smovengo, on a beaucoup parlé de la régulation et du fait que Smovengo doit tenir ses engagements contractuels, il n'y a pas de sujet là-dessus, mais finalement la cause racine du problème de régulation, c'est quand même que en fait on est une ville qui est déséquilibrée, on a des gens qui vivent à des endroits et qui dorment à d'autres endroits, et donc du coup ça n'apporte pas de réponse de votre côté mais c'est de dire comment vous discutez avec aussi la ville sur justement comment elle s'organise et sur cet aspect un peu d'urbanisme qui est finalement la cause racine du problème de régulation.
je prends avec plaisir allez-y monsieur
Bonjour moi je suis Valentin, j'habite à Maisons-Alfort, et je fais Maisons-Alfort Gare de Lyon en Vélib’, ma question c'est plutôt par rapport aux JO qui vont arriver, comment Smovengo se prépare du coup aux JO et tout en ayant en tête que la Métropole va continuer à fonctionner en parallèle de ces JO
merci beaucoup il y a d'autres questions
allez-y madame
Bonsoir, Nadia de Meudon, donc en banlieue, je partage deux interrogations mais qui ont déjà été diffusées, la première c'est mon incompréhension sur le temps d'intervention sur les Vélib’s qui restent, soit par les remontées comme signalés non fonctionnant, ou ceux que l'on dépose et repose un million de fois, à l'ère de l'intelligence artificielle, je pense que trouver un logiciel qui puisse remonter très facilement l'intervention qui doit avoir lieu, et la deuxième ça reprend ce que vient de dire monsieur à savoir la préparation aux JO qui arrivent, avec du coup un nombre d'usagers qui, pour le coup va être exponentiel
Bien, merci je propose est-ce qu'il y a d'autres questions sur cette non c'est bon alors je propose que Smovengo, vous répondiez sur les questions qui ont été posées sur la régulation, je prends la question sur les déséquilibres territoriaux, je passerai la parole à Yannick Cabaret sur les Jeux Olympiques.
Alors juste un petit mot, là parce que j'ai un truc qui est juste intéressant et c'est, ça va dans le sens de ce que disait tout à l'heure Sylvain Raifaud, au niveau de la régulation où l'on disait mais pourquoi pas utiliser plus les utilisateurs en leur proposant des minutes bonus, des choses comme ça, c'est finalement, il faut rappeler qu'il y a eu un changement des règles d'attribution des minutes bonus, c'est pas vieux, ça date de cet hiver, les choses se mettent en place, est-ce que ça a changé radicalement après quelques mois d'utilisation, est-ce qu'on voit un impact réel franc-massif sur la régulation, je n'en suis pas persuadé.
Je ne sais pas, alors ce qu'il faut aller plus loin peut-être est-ce qu'il faut se poser pas mal de questions sur comment faire en sorte que naturellement j'allais dire sans forcément faire intervenir des camions des personnes eux-mêmes prennent des vélos et les ramènent dans des endroits où il y a des manques, c'est justement une des nombreuses pistes de réflexion sur lesquelles on travaille actuellement avec le SAVM, et sur lesquelles on va demander aux utilisateurs de plancher dans les prochains mois, mais je pense que, on vous en reparlera de ça, il n'y a pas de solution miracle au niveau de la régulation, de toute façon c'est ce qu'on disait tout à l'heure, on a des camions qui se déplacent comme ils peuvent, la journée et essentiellement la nuit, et après qui régulent sur certaines stations en particulier, mais peuvent pas forcément intervenir partout, et tout le temps, d'où la problématique que l'on a.
Après, combien ça coûte, quoi, une opération de régulation, je pense qu'il faut regarder plus au global.
(Adrien, on va en reparler)
on va regarder l'équilibre économique du système globalement, et après il y a la gestion même du contrat, parce que en fait vous allez pas sans savoir la manière dont on fonctionne, c'est qu'effectivement comme vous dites, il y a des opérations qui sont attendues au contrat, qui vont être rémunérées, et puis il y a une gestion qui est faite aussi, par rapport à un certain nombre d'objectifs, les objectifs de régulation, malheureusement, c'est des objectifs qui sont atteints, ça veut pas dire que c'est satisfaisant.
Mais les objectifs qui sont définis au contrat sont atteints, alors que à l'inverse il y a des tas d'objectifs qui ne sont pas atteints, et qui finalement ne génèrent pas moins d'insatisfaction vis-à-vis des clients, donc effectivement ça fait partie des sujets sur lesquels il faut qu'on se pose autour d'une table, et qu'on discute rapidement avec le SAVM.
Bien, nous ce qui nous intéresse, c'est l'expérience des usagers
monsieur le président pour une fois je ne vais pas être complètement d'accord avec mon voisin de gauche, c'est vous, comme ça au moins je ne serai pas taxé d'être dans le déni ou d'être dans la contrition je sais plus que vous avez dit.
c'est vrai qu'il y a deux documents dans ce contrat, il est important que vous le sachiez et je vous dirai un mot sur les chiffres après
d'abord il y a un contrat sur lequel est fondé les pénalités, et c'est vrai que les objectifs de pénalité dans le contrat, les objectifs de régulation dans le contrat sont atteints, et ne font l'objet d'aucune pénalité, pour le moment, et le président Raifaud a raison d'envisager de dire, bon, peut-être qu'on va modifier cette état de chose, mais dans les pénalités prévues au contrat, nous atteignons nos objectifs
En revanche, il y a ce qui s'appelle les cahiers techniques
Et pas tout à fait tout ce qu'on peut le dire non mais sur la régule sur la régule on n'est pas on n'a pas de on n'a pas de pénalité importante alors peut-être qu'il y en a quelques-unes mais en tout cas pas dans les proportions du problème qui semble vous poser
Il n'y en a pas, me dit Nicolas
En revanche il y a un cahier technique où là il y a un engagement de Smovengo qui est pris au moment de la signature du contrat donc au moment où monsieur vous aviez raison de dire qu'on ne pouvait pas imaginer l'explosion des usages et la révolution des usages, et dans ce cahier technique Smovengo s'est engagé à mettre des moyens pour atteindre ses objectifs, et là, effectivement quelques années après le contrat, le président Raifaud a raison de le dire, les objectifs sont atteints en termes de de pénalité ou de bonus malus, si je puis dire, pour faire court, mais en revanche, vous ne mettez pas autant de moyens que vous aviez envisagé pour faire une régulation, sous-entendu, si vous mettez plus ces moyens la régulation s'améliorerait d'autant.
Je ne le crois pas
Mais surtout, les moyens nous en mettons supplémentaires, Smovengo c'est aujourd'hui 500 collaborateurs, il y en a beaucoup moins au début du contrat, parce que nous effectuons beaucoup de choses qui n'existaient pas au début, et que nous avons été obligés d'adapter en cours de contrat, par exemple les petites réparations sur le terrain, qui ne nécessitent plus du coup de rapatrier les vélos dans nos ateliers, et donc qui favorisent normalement une meilleure régulation voilà où on en est là-dessus
Pour ce qui est des chiffres, le président Raifaud a raison de le dire, et je termine d'une phrase, il y a un déséquilibre aujourd'hui du contrat, sur plein de sujets, l'audit a mis un éclairage, et il vous sera partagé sans doute pour dire la sincérité des chiffres, et vous vous apercevrez que, assez rapidement, le président et moi, Smovengo et le SAVM, allons nous mettre d'accord pour justement rétablir l'équilibre du contrat, et nous permettre d'aller au delà, et de trouver peut-être des ressources, des moyens, de nouveaux, de nouvelles façons de vous rendre un meilleur service
Bien, merci, juste une petite précision, en fait, les objectifs sur la qualité de service ne sont pas atteints, et c'est la raison pour laquelle vous avez écopé une pénalité de 2 millions d'euros l'année dernière, il y a deux critères, la régulation
Non, la régulation, nous ne sommes pas pénalisés sur la régulation, nous sommes pénalisés sur plein d'autres choses, mais pas sur la régulation
Il y a deux critères sur la question de la régulation, il y a un critère qui dit, il faut qu'il y ait des vélos en station, celui-là vous l'atteignez, il y a un deuxième critère qui dit, il faut qu'il y ait des vélos qui marchent en station, et celui-là vous ne l'atteignez pas, voilà, c'est ça notre problème, en réalité.
Bien.
Je réponds sur la question des déséquilibres territoriaux évidemment, moi je suis conseiller de Paris et conseiller de la Métropole du Grand Paris, on travaille sur le schéma de cohérence territoriale métropolitain, sur les questions de sur les questions de transport aussi, et même sur les questions de fiscalité, parce que moi je suis choqué de voir que les déséquilibres à l'intérieur de la Métropole sont entretenus par des questions fiscales, les entreprises des Hauts-de-Seine payent deux fois moins d'impôts, enfin sont imposés avec des taux deux fois moindre que les entreprises de Seine-Saint-Denis, et je pense que ça concourt au fait qu'il y ait des mouvements pendulaires quotidiens, j'ouvre le débat pour en discuter ensemble si vous le souhaitez, mais en tout cas oui il y a des questions structurelles à voir sur la Métropole du Grand Paris, sur la façon dont les grands équilibres fonctionnent, et c'est des questions d'urbanisme, c'est des questions de transport, et c'est des questions de fiscalité, voilà, c'est des questions politiques finalement, et qui sont adressées dans le cas du conseil métropolitain, et pour le coup comme conseiller métropolitain j'y prends une part active.
ensuite, eh bien je passe la parole au directeur général pour parler des jeux olympiques
merci monsieur le président, alors sur les JO, en fait, on a plusieurs cordes à notre arc, un premier dispositif qui consiste à être présent sur les sites olympiques pendant la période olympique, et para-olympique d'ailleurs avec des grandes stations, des stations géantes comme on le fait par exemple sur Solidays dans quelques jours, et on va le faire aussi sur un match de foot la semaine prochaine, qui est France-Grèce le 19 juin, lundi pour la première fois au Stade de France, et donc pendant les JO on va déployer ce type de station qui sont des grandes stations qu'on dit humanisées, parce qu'en fait ça consiste en un barriérage principalement, avec la création de flux pour déposer plus facilement son Vélib’ et pouvoir récupérer un Vélib’ à l'issue de l'événement.
le principe c'est que la zone de stockage n'est accessible qu'aux employés de Smovengo et on peut concentrer les Vélib’s donc en mettre beaucoup plus que si on les mettait sur des bornettes, et donc on développe ainsi des stations qui font par exemple 200 Vélib’s là pour le match de foot du 19, et à Solidays 800 Vélib’s sur une surface qui finalement est relativement limitée, puisque pour 200 Vélib’s, on a besoin de 375 mètres carrés, ce qui n'est pas immense par rapport à ce qu'on devrait faire si évidemment ils étaient stockés sur des bornettes classiques, donc on est en train de travailler avec l'ensemble des interlocuteurs, la Ville de Paris, la LGP, les communes concernées, la direction interministérielle aux jeux olympiques, Paris 2024 et autres, pour mettre en place ce plan de déploiement avec environ 16 stations éphémères qui seraient déployées, donc cette station géante qui serait déployée sur l'ensemble des sites, qui appartiennent au réseau Vélib’, et au total ça fait, je crois, la place pour plus de 3000 Vélib’s sur l'ensemble de ces sites.
Ça c'est le premier dispositif.
Le second, c'est l'extension des stations qui sont à proximité des “nomodos”, c'est à dire en fait des gares et des grandes infrastructures et des sites touristiques, parce qu'on va accueillir forcément beaucoup de touristes pendant cette période et pas que des franciliens, donc il s'agira de faire face à une demande supplémentaire sur ces emplacements-là, et donc on a pour objectif d'étendre un certain nombre de stations, plusieurs dizaines de stations sur ces lieux-là, ils sont pas encore identifiés c'est un peu plus facile à faire que le premier dispositif, donc c'est plutôt pour le second semestre que on va instruire ce sujet
ensuite on a prévu de faire, de prévoir aussi des tarifs particuliers pendant la période olympique, notamment pour les touristes, ça vous concerne un peu moins, mais pour celles et ceux qui ne sont pas abonnés longue durée au service, il faudra qu'ils puissent accéder facilement à des tickets courtes durées correspondant à leur présence sur site, et donc ça peut être une semaine, ça peut être deux semaines.
On a déjà des tickets pour usage unique, on a déjà des tickets pour une journée, pour trois jours, on n'a rien de plus long que ça, et donc on va s'adapter, et donc ça fait partie de notre dispositif JO, et par ailleurs on a prévu aussi de commercialiser l'offre Vélib’ donc pour de la courte durée toujours via d'autres canaux que ceux qui existent aujourd'hui, parce qu'en fait on est limité par la loi, aujourd'hui qui ne nous permet pas d'autoriser d'autres entreprises ou d'autres intervenants à commercialiser Vélib’, il n'y a que Smovengo qui peut le faire, les recettes doivent être perçues directement par Smovengo aujourd'hui, et donc on ne peut pas par exemple proposer à des hôtels des services de transport, je pense à la SNCF et la RATP puisque vous avez dans les trains par exemple des ventes de tickets métro, on pourrait très bien imaginer des ventes de tickets Vélib’, et puis on ne peut pas autoriser non plus des offices de tourisme ou des voyageurs, enfin des agences de voyage à commercialiser du Vélib’.
Eh bien, pendant la période olympique ce sera possible, on a obtenu cet amendement législatif dans le cadre de la loi JOP qui est passée au parlement il y a quelques semaines, et donc on va faire ça aussi pour faciliter l'accès à d'autres usagers que vous ou nous, en fait qui connaissent pas forcément le service, mais qui pourront profiter de ce service public pendant leur venue à Paris.
C'est les principaux dispositifs qu'on prévoit, et on pourra vous tenir au courant de l'évolution de ces sujets.
Merci beaucoup, alors ce que je propose, il est 21h10, je propose qu'on aille vraiment vers la fin de la conclusion de notre réunion sachant qu'on va se revoir à la rentrée, et dans un dans un format qui permettra d'avoir des échanges plus précis les uns et les autres, avec des données pour discuter
allez-y madame
moi c'était juste un élément de compréhension comment vous allez fournir si vous faites autant de stations et de développement comment vous allez réussir à fournir tous les vélos qu'il faut j'ai pas compris il y a quelque chose
c'est une très bonne question effectivement, alors pendant les JO, en fait il y a aussi des stations qui seront fermées, parce que sur les sites olympiques alors on n'a pas encore la liste, mais on anticipe qu'il y en aura quand même un certain nombre, et donc une partie des vélos qui seront utilisés par les touristes seront des vélos qui ne seront plus utilisables sur les stations, et donc c'est ainsi que on imagine que ça va se passer, d'autant plus que Smovengo, suite à des discussions longues et ardues, courant 2022, a commandé 3000 vélos supplémentaires, et donc s'est mis au niveau qui est prévu par le contrat pour la première fois depuis cinq ans, et donc on a 3000 vélos qui vont arriver d'ici à la fin du premier semestre 2024 et donc pour les JO, précisément, pour les épreuves des JO, on aura 3000 vélos supplémentaires par rapport à la situation d'aujourd'hui, ou plutôt d'il y a trois quatre mois en fait, parce qu'ils ont, l'entreprise déjà commencé à augmenter le nombre de Vélib’s, et ça figure d'ailleurs sur les présentations qu'on aurait aimé vous faire, et qu'on vous fera probablement, donc, la prochaine fois, si vous regardez le nombre de vélos qui annoncés par Smovengo et par nous sur nos graphiques, vous voyez que effectivement il y a une pente ascendante assez nette, ce qui est très bon signe pour le service
bien merci beaucoup je propose qu'on en reste là pour ce soir donc prochain comité la date alors deux rendez vous très importants
Fatima, je te passe la parole pour les prochains rendez-vous alors le micro
alors le 27 juin, certains d'entre vous se sont inscrits pour la visite des ateliers, donc rendez vous le mardi 27 juin à 14 heures, vous avez normalement reçu l'invitation, je vous ai juste demandé de me confirmer que vous êtes toujours disponible à cette date, voilà, et la prochaine réunion donc c'est le 18 septembre, c'est indiqué dans tous les supports, et je vous avais donné l'info au départ, donc vous avez la prochaine la prochaine réunion et celle d'après, c'est au mois de décembre, vous avez les dates normalement
merci beaucoup, vas-y Yannick
juste un petit point vous allez recevoir bientôt un courriel qui vous propose de participer à la prise de photo en Vélib’ ou éventuellement autre d'ailleurs c'est pour la banque d'image du syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole, on manque en fait de photos qu'on puisse exploiter sur nos outils numériques, et donc n'hésitez pas à vous proposer, il y aura en plus peut-être quelque chose à gagner, ce sera probablement pas énorme tout de suite pour éviter toute illusion, mais voilà, toute participation à ce genre de choses mérite rémunération, et donc vous aurez quelque chose au bout du compte
merci beaucoup très bonne soirée